A niveau du département, les espèces les plus problématiques sont, la Renoué du Japon, la Balsamine de l’Himalaya, la Berce du Caucase, et l’Ambroisie.
La Renoué est la plus expansive car elle colonise de grand linéaire de cours d’eau et se reproduit très facilement par bouturage ou par semis. Son impact sur les milieux aquatiques est très fort car elle réduit la biodiversité et déstabilise les berges en les rendant plus sensibles à l’érosion.
La Renouée est également fortement présente en bordure de route où elle pose des problèmes de sécurité. Afin de pouvoir évaluer l’étendue de la colonisation et envisager de mesures de gestion une étude a été lancée par le Conseil départemental en 2017 et 2018. Au cours de cette étude, l’ensemble des massifs de Renouée présents sur le réseau routier départemental ont été géoréférencés et intégrés à l’outil de gestion du service des routes. Cela représente 41 kilomètres de bord de route colonisés.